Aussitôt installé dans ses fonctions le lundi 13 juin 2022, M. Patrice Camara entame ce mercredi 15 juin, une tournée de rencontre des présidents et des membres des différentes coordinations des régions naturelles guinéennes au Sénégal.
La première étape : Petit Mbao à 20 km du centre-ville de Dakar, chez ElhajYarouga Fofana, président de la coordination de la Basse Guinée au Sénégal. Après les salutations d’usage, Le consul, le Colonel Bangoura Aboubacar a procédé à la présentation du nouveau chef de la mission diplomatique guinéenne au Sénégal et de toute sa suite.
Il remettra ensuite un colis des noix de colas et une somme symbolique de 10000 CFA signe de respect des sages comme il est de coutume chez nous.
Le’’ kountigui’’ de la Basse Côte, ce doyen octogénaire, mais à l’allure d’un technocrate d’antan, avait en main son support de discours d’accueil, préparé et lu en bonne et due forme.
De ce discours, nous avons retenu sa détermination et celle de toute son équipe, à accompagner celui sur qui le choix des nouvelles autorités a été porté, pour prendre les rênes de leur grande maison à tous.
Au tour de M. le chargé d’Affaires de transmettre aussi et avant tout, les chaleureuses salutations du Colonel Mamady Doumbouya. Il va ensuite rassurer les uns et les autres qu’aucun membre de la transition, ni le président lui-même, ni le premier ministre, ni les membres de son gouvernement ne seront candidats à aucune élection.
Loin d’avoir une mission de campagne politique, M. Patrice Camara précise qu’il a plutôt une mission de rassemblement, de sensibilisation et d’information, pour que, comme le dit la refondation, les cœurs changent.
Pour terminer, M. Patrice Camara met l’accent sur leur souci de ramener les Guinéens à avoir le même cœur dans l’unité de croyance envers leur pays. Il en appelle alors à la collaboration de tous.
« Je compte m’appuyer sur les sages que vous êtes et les coordinations que vous incarnez », a-t-il lancé, avant que la séance ne soit levée.
Des prières pour la réussite de sa mission,
Des prières pour la paix et la cohésion sociale dans notre pays,
On ne pouvait s’en passer.
Joséphine Béavogui, correspondante du Journal Horoya à Dakar (Sénégal)