Le président de l’UDRG et membre du comité national des Assises M. Bah Oury était l’invité ce jeudi dans l’émission ‘’Horoya Politique’’. A cette occasion des sujets qui font la une politique de notre pays ont été abordé tels que, les 45 recommandations du Comité National des Assises (CNA) comment elles ont été formulées, la réduction du nombre des formations politiques en Guinée avant de se pencher sur le bilan de l’an un du CNRD.
A l’entame de l’émission Horoya Politique, le président du parti UDRG a dressé un bilan du CNRD de son côté l’héritage est lourd et calamiteux, à tous les niveaux, donc pour lui c’est avec pleins d’espoir que les guinéens ont accueilli le 05 septembre 2021 et il n’en ait pas question d’aller vite pour la refondation de notre Etat parce il faut un temps pour changer ce qui est inculquer dans la mémoire des guinéens quant à lui depuis l’avènement du CNRD au pouvoir des choses ont été faite par les autorités de la transition qu’il faut admettre que les autres pouvoirs passés n’ont pas osé faire à savoir, la récupération des domaines de l’État, la lutte contre les cas de détournements des derniers publics, même s’elle ne fait pas des heureux mais pour l’intérêt de la nation il fallait le faire, d’après lui économiquement le contexte international vue les conséquences post-Covid19 avec la guerre de l’Ukraine et de la Russie pèse lourd à la Guinée ainsi qu’au monde entier. Les guinéens doivent être solidaire de même il est reste convaincu que tout ira bien avec cette transition.
« Tout ce qu’on peut dire l’héritage en tout point de vue était calamiteux parce que, la Guinée était au fond du gouffre donc c’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoir que la majorité des guinéens à accueilli le 5 septembre 2021, maintenant, il ne faut pas rêver changer ce qui est incrusté dans les mentalités pendant 60 ans, ça ne se fait pas en quelques semaines ou mois donc il faut que le processus aille progressivement d’étapes en étapes jusqu’à nous permettre l’avènement d’une société beaucoup plus égalitaire, juste et démocratique, c’est le premier aspect. Le second aspect, il faut noter que le CNRD et son gouvernement ont osé faire ce que d’autres n’ont pas pu faire entant que dirigeant, ils ont osé heurter des privilèges et situations acquises qui ont emmené les personnes qui sont ciblées à se rétracter vis-à-vis des positions du CNRD et du gouvernement donc c’est ce qui fait qu’il ait des cris contre la politique poursuivie actuellement, le cas de la lutte contre le détournement des derniers publics, de la récupération des patrimoines de l’État ne fait pas des heureux et cela se comprend mais je pense pour l’avenir de la Guinée, il y a des choses qu’il faut faire même si cela fait mal à certains aujourd’hui. Maintenant y’a des choses qui ont été faite par exemple l’organisation des assises c’est un processus profond permettant la réconciliation nationale ça aussi il faut le mettre au crédit des autorités actuelles, les hommes ou femmes qui seront élus après la transition continuerons de mettre en œuvre des recommandations pertinentes, la situation économique et sociale elle est particulièrement difficile, il y a la situation de l’héritage tels que le CNRD l’a reçu le 05 septembre, c’était un lourd héritage qui était relativement calamiteux, ensuite le contexte international, après le 05 Septembre a beaucoup évolué, les conséquences du post Covid 2019,le contexte international qui est aussi marqué par les conséquences néfastes de la guerre entre l’Ukraine et la Russie qui font une inflation galopante sur le marché international voir même des pénuries pour certains denrées. Donc globalement y a des aspects positifs et y a un contexte difficile mais à travers un processus politique, il faut faire en sorte qu’il ait une entente plus large entre tous les acteurs, pour se donner la main et passer se capte difficile donc entre guinéens, il faut qu’on soit solidaire, vous avez le contexte politique qui fait qu’il y a des charges et qui est une mission spécifique concernant la remise en ordre d’un État qui est resté longtemps dans une série de mauvaises gouvernances endémiques et de contestations tout azimuts qui ont malmené le vivre ensemble, j’ai espoir que le capte sera maintenu pour nous permettre d’ici quelques temps d’avoir un embellit, d’avoir des résultats plus beaucoup significatifs qui permettront aux plus sceptiques de se rendre compte que certes la route a été plus difficile mais au bout du compte qu’on sera dans une large mesure sur la bonne direction», a t-il brossé le président de l’UDRG Bah Oury
Abordant la question liée à la réduction du nombre des partis politique, le président de l’UDRG, y a plusieurs manière de procéder pour un premier aspect, lui il opte pour la révision de la charte des partis politiques qui date du CNT de l’année 1990,toutefois en tenant compte des aspects positifs et négatifs vis-à-vis du changement global sociopolitique lié à la technologie, il a précisé tout de même qu’il est nécessaire après 30 ans de changer certaines lois, il pense que, les formations politiques qui ont les mêmes idées de programmes peuvent s’unir au lieu qu’il ait autant de formations politiques, sur ce, il préfère qu’il ait plus de tètes pensantes donc de son côté sans langue de bois M. Bah Oury dit être contre une réduction administrative mais pour une réduction politique, « Je pense que ce qui est le plus urgent et qui fait partir des recommandations des assisses, c’est d’amender et de réviser la charte des partis politiques, vous savez que la charte des partis politiques qui ne fait que presqu’une page et demi date du CNT de 1990,le multipartisme n’était pas encore une réalité dans notre pays donc y a pratiquement près de 31 à 32 ans de multipartisme intégral dans notre pays, il ya eu des aspects positifs et négatifs donc il est indispensable à la lumière et à la lône des expériences accumulées que la charte soit réviser en conséquence pour tenir compte du changement global de la situation sociopolitique et du bouleversement des technologies de la manière de faire ce qui est ressortie dans l’exercice de la liberté d’expression et de la liberté d’association sur le plan politique donc c’est une nécessité au bout de 30 ans, vous devez changer améliorer les lois puisque le monde change, les réalités changent donc ceci est un aspect, je pense à travers la charte il y’aura beaucoup d’aspects qui permettront dans une certaines mesures de canaliser et d’organiser et de faire en sorte que les partis politiques qui existent aujourd’hui soient en phase avec l’évolution de la société de manière tout en respectant les diversités la liberté d’expression et d’association mais que l’expression organisationnelle soit tenue dans un cadre particulier parce que le monde a changé le monde politique a changé le contexte régionale surtout a changé et a beaucoup évolué avec des risques majeurs donc il faut tenir compte de tous ses paramètres pour réviser en profondeur la charte des politiques maintenant ca réduction il y’a plusieurs techniques pour le faire sans pour autant dissoudre qui ce soit vous savez à l’heure actuelle pour aller aux élections y’a des possibilités de parrainage qui permettre de filtrer l’accès dans l’espace électorale des partis ou des candidats donc je pense que à titre personnel je ne suis pas personnellement pour une réduction administrative mais je suis pour une réduction politique qui consiste à dire aux gens ca ne sera rien de s’éparpiller ça ne sera rien d’avoir dix milles partis politiques il faut être dans un projet d’idée si vous sentez qu’un parti à des idées proches que vous regroupez vous au lieu qu’il ait autant de partis politiques qu’il aient des tètes pensantes si tel est le cas il va de soit lumiettement et contre productif vis-à-vis du processus démocratique mais je pense que la raison va primer et la sagesse l’emportera », a-t-il laissé entendre M. Bah Oury
Le Président de l’UDRG est revenu sur les mécanismes qui ont conduit au CNA de recueillir les 45 recommandations selon lui après deux mois de travail intense à l’intérieur comme à l’extérieur du pays à l’écoute des guinéens qui ont préféré s’exprimer sur certains maux, injustices et rancœurs qui ont fragilisé le tissu social ces derniers temps ont poussé les membres du comité national des assises à se retrouver et énumérer des recommandations urgentes pour préserver la paix et l’unité entre les filles et fils de notre pays,« Vous savez les assises ont été une initiative du président de la transition pour permettre aux guinéens de se parler, de se regarder en face puis d’exposer à travers des récits, des cas d’injustices, des cas de violences d’Etat, violences à caractère intercommunautaire et de différentes types d’injustices qui ont malmené le vivre ensemble dans notre pays durant plusieurs décennies. Comme vous le savez pour qu’un pays puisse aller de l’avant, il faut qu’il ait la stabilité et la paix dans son territoire et donc pour engager le processus de la transition, il était nécessaire d’aller sur les bases les plus solides d’où les assises nationales, pendant ces deux mois d’entretiens et d’écoutes et de voyages à l’intérieur du pays et à l’extérieur du pays puisque la communauté guinéenne était fortement impliquée, il y’a eu des récits et des plaintes disons des rancœurs qui ont été exprimé de vives voix et le recueil de tout cela a amené, le comité nationale des assises à faire à travers des séries de recommandations de mettre en place des pistes permettant de résoudre certains aspects qui ont été évoqué d’envisager des mesures susceptibles d’apaiser les rancœurs et de permettre aux victimes de sentir écoutés. donc de ce point de vue c’est une remise en chantier de la nécessité absolue d’aller dans le sens de politique permettant de renforcer la cohésion nationale le vivre ensemble par des démarches visant la réconciliation entre tous les guinéens. Les 45 recommandations, il y’a des recommandations qui sont urgentes parce qu’il y a des cas de personnes blessés et de personnes qui souffrent aujourd’hui, il faut faire des efforts pour les aider avant qu’il ne soit trop tard, il ya d’autres aspects qui méritent des politiques spécifiques permettant de les mettre en force » a-t-il expliqué le président du parti UDRG
Poursuivant, répondant si ces recommandations seront-elles prises en compte par les autorités actuelles du pays notre Invité de l’émission Horoya politique reste optimiste.
«Je peux vous dire autour du premier ministre, il y aura une réunion technique qui sera pluridisciplinaire à travers la représentation de beaucoup de départements et des éléments du comité national des assises pour étudier la faisabilité du processus permettant de traduire dans le contexte des recommandations, donc c’est pour vous dire qu’on a pas le temps de dormir, il faut continuer le travail et battre le fer quand il est chaud lorsque le cadre technique qui sera mis en place par le premier ministre sera fonctionnel, je pense des politiques et aspects concrets pourraient être évoqués en fonction des priorités qui vont être dégagées »,a-t-il rassuré
Saraf Dine Condé
Photo Lamine Sylla