L’unité d’action syndicale composée de plusieurs centrales syndicales a célèbré ce samedi 28 mai 2022 en différé la fête internationale du travail sous le thème principal “protection du travail et travail descend” . La cérémonie s’est déroulée au palais du peuple à été présidée par la conseillère du ministère de la fonction publique et du travail représentante du ministre.
Pour Abdoulaye Sow, porte-parole de l’UAS, cette fête est célébrée en différé pour fustiger toutes les répressions intervenues et dire plus jamais ça: ” Cette année encore l’unité d’action syndicale a choisi de porter ses efforts sur ce thème : ” protection du travail et travail descend” , dans l’option de voir s’améliorer dans notre pays les conditions de travail et d’existence de chaque travailleuse et travailleur . Aujourd’hui rien que les retraités de Guinée peinent à survivre à cause de la précarité de leurs pensions calquées sur un salaire maudique ou sur un SMIG dérisoire qui ne permettent même pas de payer les factures d’électricité et d’eau… “
Une occasion mise à profit pour cette unité d’action syndicale de présenter au gouvernement son cahier de charge où ils font plusieurs revendications au gouvernement du colonel Mamadi Doumbouya.
Entre autres ces points de revendications, ils demandent :
– la création de la Commission nationale des contrats de la fonction publique;
-la création du conseil supérieur de la fonction publique;
– l’application de la loi L0027;
-l’arrêt des licenciements abusifs dans les entreprises et sociétés en violation flagrante des textes réagissants des relations de travail;
-le déplafonnement de la pension de retraite à la caisse nationale de sécurité et le paiement de celle-ci mensuellement;
-demandent l’arrêt immédiat des tracasseries policières et autres corps de sécurité sur les axes routiers des pratiques qui refond surface;
-la revalorisation des pensions de la fonction publique pour assurer la survie des retraités,
– la relance les activités de la SOTELGUI;
-l’adoption d’une politique d’emploi et d’insertion des jeunes pour lutter contre l’éxode rurale et la migration irrégulière;
– la révision du code du travail qui ne s’adapte plus à certaines réalités du moment;
-réclament l’organisation des élections sociales afin de déterminer la représentativité des centrales syndicales;
– réduire à la hausse du pouvoir d’achat du travailleur au regard de la cherté de vie,
-demandent au gouvernement d’ouvrir sans délai les négociations avec l’intersyndicale de l’éducation autour des différents points de revendications.
En présidant cette cérémonie, Mme Nansira Camara, conseillère et représentante du ministre de la Fonction publique dans sa communication précisée que cette commémoration exhorte les uns et les autres à jeter un regard attentif sur les relations professionnelles dans tout ces aspects au sein de notre pays : “elle demeure un cadre d’échanges pour l’amélioration de la qualité du dialogue social”
Balla Yombouno