Démarrés mercredi dernier dans un réceptif hôtelier de Conakry, les travaux de la première rencontre des comités nationaux de facilitation des transports inter-états du Mali et de la Guinée ont pris fin ce vendredi 22 juillet 2022.
Elle (la rencontre) a permis aux participants de se pencher sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour faciliter davantage la circulation des personnes et des biens, mais aussi renforcer les liens commerciaux entre Conakry et la capitale malienne (Bamako).
La cérémonie de clôture des travaux a été présidée par le ministre des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow qui avait à ses côtés son homologue du Mali, Mme Dembélé Madina Cissoko, des cadres techniques de son département, des membres de la forte délégation venue de la République du Mali et d’autres invités de marque.
Ces deux jours d’échange ont mobilisé des représentants des services techniques des ministères chargés des transports et de la sécurité, ainsi que des organisations professionnelles des transporteurs de la Guinée et du Mali. Ils ont passé en revue les obstacles liés à la fluidité des transports en transit sur les corridors routiers liant les deux pays, dont la problématique des taxes sur la marchandise, les formalités administratives lors du transit portuaire et les surestaries consécutives au délai de franchise entre autres. Les participants ont ensuite formulé plusieurs recommandations consignées dans le rapport des experts, adressé aux gouvernements guinéen et malien. Un travail salué par le ministre guinéen des infrastructures et des transports, Yaya Sow.
« Nous voilà au terme des travaux de la première rencontre des comités nationaux de facilitation des transports et transit routiers inter-Etats du Mali et de la Guinée, au ours desquels nos experts ont échangé pour aboutir à des résultats qui sont positifs. Ces résultats vont certainement contribuer au renforcement des coopérations entre nos deux États, également promouvoir le transit du Mali en Guinée. À cet égard, au nom du président de la transition, j’adresse mes vives félicitations aux experts pour la qualité du travail », a-t-il dit, avant de rassurer de la volonté des autorités guinéennes à mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour renforcer la coopération entre Conakry et Bamako.
Pour sa part, la ministre malienne en charge des Transports et des Infrastructures du Mali s’est réjouie des conclusions de cette rencontre.
« C’est avec un réel plaisir que je constate le déroulement des travaux de cette rencontre comme nous l’avons souhaité dans une atmosphère de fraternité, de respect, de convivialité et d’écoute mutuelle. Les points d’accord auxquels nous sommes parvenus témoignent de notre détermination à faire de l’axe Conakry-Bamako le principal corridor d’approvisionnement du Mali. J’ai constaté avec satisfaction la réalisation des projets d’infrastructures portuaires, routières, ferroviaires et fluviales en cours. Aussi, je salue l’engagement de la Guinée à mettre à la disposition du Mali des espaces plus étendus pour l’aménagement du creux pétrolier et les infrastructures dédiées au trafic malien en transit. Je remercie également les autorités de la République sœur de Guinée pour les efforts remarquables consentis dans le cadre de l’approvisionnement du Mali durant toute la période où notre pays a subi l’embargo illégal, illicite, inhumain et injuste imposé par la CEDEAO. Il nous revient dès maintenant à renforcer cette dynamique dans l’intérêt exclusif de nos deux peuples.
Les pertinentes recommandations et pistes de solutions que vous venez de formuler à l’issue de ces travaux sont de nature à renforcer et perpétuer notre coopération en matière de transport. C’est pourquoi je réitère la détermination du gouvernement malien à ne ménager aucun effort pour leur mise en œuvre effective. Je reste convaincue que la dynamique nouvelle qui vient d’être imprimée sera maintenue et renforcée afin de soulager nos populations respectives, frappées par une crise multidimensionnelle qui a engendré une hausse considérablement des prix des denrées de première nécessité dans le monde », dira entre autres Mme Dembelé Madina Cissoko.
Ci-dessous le rapport final qui a été signé par les deux ministres