La question mérite d’être posée. Puisque, depuis quelques temps, l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) fondée par feu Jean Marie Doré traverse ce que l’on peut appeler crise de leadership entre d’un côté Jacques GBonimy, ancien commissaire à la CENI et Maitre Alfred Mathos, ancien agent judiciaire de l’Etat.
Chacun des deux se réclame président du parti. Sauf que des esprits mal saints n’ont pas hésité à attribuer une fausse correspondance au ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation (MATD), Mory Condé.
Ladite correspondance fait cas d’une supposée reconnaissance du ministre Condé à Alfred Mathos comme seul et unique président de l’UPG.
Ce qui est faux. Sur les ondes de nos confrères de FIM FM, Mory Condé dément formellement cette supposée reconnaissance de Mathos à la tête de ce parti historique dans notre pays.
Il promet de tirer toutes les conséquences et ceux qui sont derrière cet acte répondront de leur forfaiture.
« Cette question ne mérite pas d’être posée. Lorsque mon cabinet a été informé de l’existence d’un soi-disant courrier avec en référence 0052 et 0059, mon cabinet s’est empressé pour fouiller dans les archives et ressortir les différents courriers qui comportent les mêmes dates. Le courrier 0059 était adressé à la coalition politique du FNDC-politique, le courrier 0052 a été adressé par le MATD à l’autre coalition. Donc on a été surpris de voir un courrier qui est faux et archi faux…il y a des manœuvres derrière, les personnes qui sont à l’origine de ces manœuvres, on tirera toutes les conséquences et ils répondront de leur forfaiture », a-t-il laissé entendre.
Pour le Mory Condé, il ne peut pas prendre partie dans un conflit tout en précisant qu’il a mis en place une médiation pour rapprocher les deux camps de l’UPG, celui d’Alfred Matos et Jacques Gbonimy.
Alhassane Barry