Face aux agitations de certains compatriotes qui manifestement ne trouvent leurs comptes que dans des troubles, nous devons faire en sorte que nous ne rations cette transition en cours. Les résultats engrangés sont prometteurs, l’espoir revient car les fondamentaux sont en train d’être mis en place. L’heure n’est plus à la distraction. Le Colonel Mamadi Doumbouya doit aider les Guinéens à sauver la transition.
Maintenant que la transition est en marche, et que tous les clignotants sont au vert, il serait imprudent de laisser certains agitateurs, au nom d’un soi-disant FNDC (Front National pour la Défense de la Démocratie) troubler la quiétude de la cité. Depuis le 5 septembre 2022, un matin de dimanche quand des jeunes officiers, sous la direction éclairée du Colonel Mamadi Doumbouya ont décidé de libérer le pays des mains inexpertes d’un certain Alpha Condé, la Guinée avance. Elle avance lentement, mais sûrement. Et c’est donc à juste titre, que le communiqué du vendredi 13 mai dernier, annonçant l’interdiction de toutes formes de manifestations sur les places publiques, a été accueilli avec ferveur par les populations guinéennes, particulièrement celle de Conakry.
Aurait-il pu en être autrement, quand des avancées significatives sont en train d’être constatées partout dans le pays ? N’est-ce pas que progressivement la confiance des populations vis-à-vis de leurs dirigeants revient ?
Aujourd’hui, dans l’opinion publique, les Guinéens sont heureux de la reprise des travaux de construction de nos routes, tant dans la capitale Conakry, qu’à l’intérieur du pays.
Ils sont heureux que l’échangeur de Bambéto soit en construction, que des centaines d’habitations qui avaient été volées à l’Etat soient reprises.
Ils sont aussi contents de se parler ouvertement, de libérer leurs cœurs à travers le CNA (Comité National des Assises) dont les résultats finaux seront présentés au Chef de le l’Etat dans les jours, ou semaines à venir.
Les Guinéens, dans leur écrasante majorité se satisfont aussi de la mise en place de la CRIEF (Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières) et des résultats de cette dernière, en si peu de temps.
Aujourd’hui, des hauts cadres, dont des ministres, l’ancien Premier ministre Kassory Fofana, le Président de l’ancien Parlement Amadou Damaro Camara, tous soupçonnées d’avoir détourné des dizaines, et pour d’autres des centaines de milliards de francs guinéens, (plusieurs centaines de millions de dollars) sont sous les verrous et attendent leurs procès.
La traque se poursuit et la liste des pensionnaires de la prison civile de Conakry pourrait être longue, et même très longue.
Parmi eux, certains ont accepté de payer des cautions s’élevant à plusieurs milliards de nos francs pour obtenir leur libération conditionnelle, en attendant de passer devant le juge.
L’argent ainsi récupéré retourne naturellement dans les caisses de l’Etat, et à ses montants colossaux s’ajouteront de nombreux biens mobile et immobile saisis. Ce qui n’est que justice rendue.
Le procureur près la Cour d’appel de Conakry Charles Wright, vient aussi d’annoncer une poursuite contre l’ancien Président de la République le Pr Alpha Condé et vingt-six autres personnalités de premier rang de son régime.
Ces poursuites font suite à une plainte déposée par les avocats français William Bourdon et Vincent Brengarth du cabinet Bourdon et associés, représentant le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).
Ce qui sera un soulagement pour de nombreuses familles dont des proches ont été tués, et qui n’attendent que justice soit rendue.
Sur le plan économique, le pays se porte mieux. Le ministre porte-parole du Gouvernement Ousmane Gaoual Diallo annonçait récemment qu’au niveau de nos « finances publiques, les signes n’ont jamais été aussi positifs. Pour la première fois depuis 1958, la Guinée a plus d’argent dans ses comptes qu’elle n’en doit aux autres. Cela est important. Quand on est à ce niveau-là, cela veut dire que la trésorerie est bonne »
Pour toutes ces raisons, il serait inadmissible de laisser certains agitateurs perturber la quiétude de la cité. Les chantiers demandés par les populations, y compris le FNDC (qui exige des poursuites criminelles contre les anciens dirigeants), sont autant de chantiers qui demandent un certain temps pour pouvoir être exécutés.
L’on ne peut vouloir d’une chose et de son contraire. Les Guinéens dans leur écrasante majorité, à travers le CNT (Conseil National de la Transition), administré avec intelligence et beaucoup de sagesse par l’honorable Dansa Kourouma, ont entériné une durée de 36 mois, en revoyant même à la baisse celle proposée par le CNRD.
Dès lors, le Colonel Mamadi Doumbouya, qui peut compter sur une population acquise à sa cause, ne devrait pas se laisser distraire par ces agitations à deux balles.
La Guinée a amorcé un tournant décisif qui demande de la tranquillité, de l’apaisement et non pas de troubles inutiles.
Qu’il continue de travailler pour les Guinéens comme il le fait d’ailleurs si bien. Il doit rester « juste et ferme » sur ses décisions, comme le disait un ancien Chef de l’Etat. Les Guinéens demandent à Doumbouya de sauver notre transition !
Alpha Camara