La première rencontre des comités nationaux de facilitation des transports inter-états du Mali et de la Guinée a démarré ce mercredi 20 juillet 2022 et durera jusqu’au vendredi 22 juillet prochain, dans un réceptif hôtelier de Conakry.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre des Infrastructures et des Transports, Yaya Sow qui avait à ses côtés plusieurs de ses cadres techniques, des membres de la délégation venue de la République du Mali et d’autres invités de marque.
Dans son intervention de bienvenue, le président du comité national de facilitation des transports routiers inter-Etats de la Guinée, Ibrahima Adama Camara n’a pas manqué de mots pour remercier l’ensemble des acteurs pour la tenue de cette rencontre qui, à l’en croire, sera fructueuse et avantageuse.
« L’objectif principal de cette rencontre est de mettre en place ou de trouver des outils nécessaires dans le but d’amorcer en concert de l’efficacité des opérations de trafic en transit sur nos différents corridors routiers et garantir en même temps la promotion du commerce intra-communautaire. Espérons que cette rencontre répondra aux attentes de nos populations », dira-t-il.
Selon Souleymane Sidibé, secrétaire permanent du comité national de facilitation des transports de la Guinée, cette première rencontre des comités nationaux de facilitation des transports inter-Etats de la République sera l’occasion de constituer un cadre d’échange afin d’évoquer les multiples obstacles qui entravent la libre circulation des personnes et de leurs biens ou les axes routiers inter-Etats qui lient les deux pays (la Guinée et le Mali).
« Depuis l’installation du comité, il y a une panoplie de facilités que nous avons discuté et qui sont mises en place. Et le comité est en train de veiller à l’application effective de ces différentes facilités en faveur du transit Malien au niveau de la Guinée. Il y a une forte délégation malienne composée non seulement des responsables du Ministère des Transports et des Infrastructures du Mali, mais aussi tous les acteurs impliqués sur la chaine logistique du transport sur le corridor Conakry-Bamako. Même la compagnie malienne pour le développement textile est représentée. Donc nous allons ensemble exposer tous les problèmes et difficultés qu’ils rencontrent et ensemble, essayer de trouver ou proposer des solutions afin de réussir à promouvoir le commerce inter-Etats entre les deux pays frères », explique-t-il.
Poursuivant, M. Sidibé a tenu à préciser : « A l’issue de ces trois jours de rencontre de discussion sur les différents obstacles que les usagers rencontrent sur ce corridor, nous voulons arriver à la signature d’un document dont les deux comités seront tenus à veiller à l’application de tout ce qui sera décidé dans ces différents documents. Je veux parler par exemple d’un protocole d’accord de coopération entre les comités nationaux de facilitation et pourquoi pas un plan d’action pour les deux comités nationaux de facilitation afin de faire d’une réalité cette idée qui a provoqué cette réunion de Conakry… »
Pour le chef de la délégation malienne, cette rencontre a tout son sens. « Quand on fait l’analyse aujourd’hui des Ports que nous utilisons, le Port de Conakry est le plus proche de capitale Bamako. Donc il est normal qu’aujourd’hui, à la faveur du développement des infrastructures entre les deux pays, que nous puissions dynamiser l’existence entre nos comités nationaux de facilitation des transports pour fluidifier le trafic et rendre ce corridor compétitif pour le bénéfice de nos deux Etats », dira Ousmane Maiga.
Prenant la parole, le ministre Yaya Sow a, au nom du président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya rassuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour « qu’ensemble, nous puissions remédier aux entraves affectant la fluidité du trafic entre le Mali et la Guinée. Vous pouvez comptez sur les autorités guinéennes… »
Youssouf Keita