Il s’est tenu un atelier national de validation du rapport de l’étude d’évaluation et de diagnostic du secteur financier, lundi 29 novembre à la Banque centrale. En présence du Premier vice-gouverneur de l’institution, Thierno Madjou Sow et des représentants des institutions telles que la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds monétaire internationale (FMI) et la Banque mondiale. Excusez du peu !
A l’entame, le Président du Comité d’organisation dudit atelier, Georges Gbanamou Directeur des Crédits des changes, dira que la cérémonie s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la modernisation du Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) dans la poursuite des réformes de ce secteur. Et d’ajouter : « ce projet vise la modernisation de l’infrastructure financière et l’amélioration de la gouvernance du secteur, à travers notamment la mise en place du système automatisé de reporting pour soutenir la supervision des Banques et des Institutions de Microfinance. Il vise également le développement du marché financier en appuyant d’une part la mise en place en œuvre de la politique de change et, d’autre part, la mise en place d’un marché boursier. »
Selon lui, des progrès notables ont été enregistrés ces derniers temps, dans l’exécution de ce projet. Parmi lesquels, il citera la finalisation des deux cahiers de charge pour l’implémentation des systèmes de reporting pour la supervision des banques et IMF et l’amélioration du fonctionnement de la salle des marchés interbancaires de change.
De son côté, le premier vice-gouverneur de la Banque Centrale Thierno Madjou Sow a déclaré : « au cours de la dernière décennie, la banque centrale de la République de Guinée (BCRG) a engagé un ensemble de réformes monétaires financières en vue d’amener le secteur financier à jouer pleinement son rôle et de contribuer fortement à la croissance et au développement économique et social de la Guinée ».
Selon lui, la mise en œuvre de ce projet permettra entre autres, l’amélioration du fonctionnement de salle des marchés interbancaires de change, pour la hisser au rang des standards internationaux, et la mise en place d’un marché boursier permettant aux investisseurs nationaux et étrangers de retrouver un cadre sécurisé de placement de leurs actifs ou de mobiliser les ressources indispensables au développement de leurs affaires.
Par ailleurs, il fera remarquer que le soutien technique et financier apporté par la BAD à la réalisation de ce projet témoigne de l’engagement des partenaires à accompagner le gouvernement dans ses efforts de redressement économique.
« Le secteur financier constitue un puissant levier pour le développement économique et l’amélioration des conditions de vie des populations. En tant qu’intermédiaire financer les activités économiques. En dépit des progrès réalisés ces dernières années, le système financier Guinéen, à l’instar de la plupart des pays en développement, ne joue pas encre pleinement son rôle. Le financement de l’économie guinéenne par le secteur financier, limité faut-il le souligner, aux banques, aux assurances et aux institutions de Micro finance, demeure encore faible (…) Les résultats de cette étude permettrons de mettre en place des actions et mécanismes adéquats pour amener le secteur financier à contribuer pleinement au développement économique et social de notre pays», a-t-il indiqué.
J.M MORGAN